La petite dernière

La petite dernière

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Lilas Nord.
Paris : Nathan, 2017. 212 p.
À partir de 11 ans.


Sommaire :

Susie, 10 ans, est la benjamine de trois soeurs. Des chapitres courts, qui brossent le quotidien avec la plume alerte de l’auteure, dans des chroniques clairement autobiographiques. Quotidien en demi-teinte, parfois assaisonné d’une pointe de nostalgie, mais décrit de manière généralement humoristique – sauf pour ce qui n’est drôle en aucun cas, quand Susie se fait insulter dans la rue par un antisémite. À côté de la peinture d’une famille où on s’aime et où on se dispute (la petite dernière se sent souvent bien « transparente »), c’est aussi celle de la vie aux États-Unis dans les années 1950, qui donne un côté documentaire à ces chroniques. L’auteure a exceptionnellement écrit en anglais, sa langue maternelle, et a illustré elle-même son oeuvre, façon pointilliste.

La petite Susie grandit dans les années 50, à Newark aux États-Unis, dans une famille juive de trois enfants. De trois filles plus exactement : Sandra, Effie et elle, Susie, la « petite dernière ». Et c’est son grand drame d’être la troisième. Seules ses aînées se voient confier de véritables missions par leur mère : préparer les légumes, mettre la table… Elle, elle n’est même pas digne d’éplucher les patates, elle doit se contenter de faire ses devoirs ! Et ses sœurs prennent toute la place : Sandra est « la plus jolie », Effie « la plus drôle ». Que lui reste-t-il de spécial ?

(Source : nathan.fr)